bio de fred
LES QUATRE CENTS COUPS
Frédéric Michalak est né le 16 octobre 1982 à l'hospital La Grave de Toulouse. C'était un beau bébé de 3kg8 pour 52cm. Les parents habitaient un petit appartement rue Roquemaurel derrière Purpan, puis déménagèrent vers la cité Ancely près de Blagnac.
Longtemps, les jeux du petit Frédéric se cantonnèrent aux abords de la cité. Il adorait la rue, les copains. C'était un gamin gentil, calin mais très dur, il ne se plaignait jamais. Frédo a toujours était tonique, d'ailleurs il a marché de bonne heure, à 11 mois.
Trop petit encore pour jouer au rugby, il a fait du foot, du squash et du judo. Increvable, touche à tout, intrépide et généreux, vers 5 ans, ses parents ajoutèrent le rugby. Serge Michalak, son père, faisait parti d'une équipe à Ramonville. Dès la sortie de l'école, il retrouvait ses copains pour jouer au foot dans son quartier de Blagnac, puis foncer à Ramonville jouer au rugby. Puis des bêtises encore et toujours, un jour il est monté sur la fenêtre de son école au premier étage et il s'amusait. Le directeur le trouvait gentil et avec le coeur sur la main.
Les premiers joueurs du mois de septembre 1991, le jeune Frédéric débarquait au Stade Toulousain
avec l'envie d'assouvir jusqu'au bout son irrépressible rage de vaincre. Prisonnier de ses passions, de sa terrible envie de bouger, d son formidable talent, il n'arrivait pa à choisir entre les sports qu'il pratiquait. Il avait à moins de 10 ans, l'emploi du temps d'un vrai professionnel. Au squash, il a paricipé au Championnats de France mais a perdu en finale. Gamin, il adorait jouer à plaquer les gens sur le béton et plus ça faisait mal, plus il aimait ça car il a vite compris qu'il encaissait mieu les coups que les autres. Fred aime, aujourd'hui encore, les matchs dur qui fond mal, ça le motive. La douleur, L'amitié, un bout de cuir oval atteignent le coeur de l'enfant.
Le voici maintenant vétu de rouge et noir, le Stade, club mythique de la région Toulousaine. Fred y rencontre un certain Clément, ils ont 9 ans, des personnalités différentes mais pas besoins de mots, un regard, un geste suffit, et puis les rires, les mêmes chamailleries et ils ne se quitteront plus. "C'est plus un frère qu'un copain" dit Frédéric. Ensemble, toujours ensemble depuis le premier jour. Le même palmares, les même titres, les même émotions, les même selections. Ce sont 2 frères de jeu. Ils jouent partout, sans poste précis même si Fred joue souvent 10 et Clément centre. Le Stade Toulousain était une machine à agner donc ils étaient heureux et donnaient du bonheur. Au Stade, les victoires et les titres s'accumulent et le rêve vient chatouiller le coeur.
L'ENFANCE REBELLE
Mis ce fut aussi l'époque d'une scolarité difficile. Il n'a plus le temps d'ouvrir un livre ou un cahier, pas le temps de penser, courir, toujours courir. L'école n'est pas son fort. Au collège Clément-Isaure, Frédéric poursuit vaille que vaille une scolarité qui s'entête à lui barrer la route. Il a redoublé sa 6ème, l'aurait même triplé si son papa n'avait pas fait appel et idem pour la 5ème. L'enfant est dur mais sensible et droit et sent que son père aimerait de meilleur résultat scolaire. Il va donc faire des efforts, s'arracher à la rue, essayer de travailler mais son esprit est déjà ailleurs, au bout de la rue, à s'amuser à plaquer. Il devient agressif, un peu sauvage, hyper sensible, à fleur de peau et la moindre remarque le fait sortir de ses gonds. "C'est horrible de vouloir bosser à l'école alors que tu n'y arrive pas! c'est frustrant" dit-il.
C'est après le divorce de ses parents qu'il a commencé à ouvrir les yeux, à réaliser un peu les choses, ça lui a fait mal, ça lui a fait comprendre des trucs. Il a commencé à être plus sage, et choisi de vivre avec son père. Serge est un homme remarquable, d'une simplicité et d'une gentillesse infinie, toujours prêt à rendre service, courageux jusqu'à l'extrême mais Fred n'oublie pas sa mère. L'enfant se calme et une nouvelle scolarité plane bientôt du petit insurgé.
D'abord la 4ème au collège Toulouse-Lautrec pour pouvoir faire sport étude au lycé. Frédéric fait des progrès et a envie de réussir. Il pris conscience de l'ampleur du rugby grâce à Roger Rousselot puis Claude Debat. C'est le début de quelque chose de nouveau.
Quelques mois plus tard, Fred arrive à Jolimont, c'était le même garçon, pareil, sec et dur. A l'entrainnement, il accepte de faire le sale boulot, peut-être plus que Clément qui est davantage attiré par le jeu, le ballon. Fred est plus réservé mais très obéissant dans le travail. Il montre l'exemple en permanence, c'est davantage un leader de jeu qu'un leader de groupe. En revanche, il a quelques points faibles comme le jeu aux pieds. Il ne travaillent pas assez les gestes qui lui servent pour le coup de pied volé, le coup de pied placé et les drops mais il démarre vite, il est puissant, il a une intelligence de jeu extraordinaire, une lecture instantanéé pour modifier son jeu. Le terrain l'occupe à plein temps et son jeu prend une autre dimension. L'enfant est en confiance, l'entrainement devient quotidien et pour le première fois, il est heureux de partir à l'école. Il a ensuite obtenu son brevet des collèges, c'était un grand souvenir qui poermet à Fred de grandir et de murir.
L'année suivante, Frédéric Michalak et Clément Poitrenaud passent le concour d'entrée au pôle espoir de Jolimont où ils étaient suivie sportivement et médicalement. Après, il y a eu l'équipe de France scolaire puis FIRA où Fred jouait 10.
PREMIERS EMOIS AU STADE DE FRANCE
L'année 1999 restera le meilleur souvenir de Fred car il a le titre de Champion de France cadets A contre Massy. C'est la première grosse émotion, un très grand souvenir et la première fois que l'on parle un peu de lui. Un printemps caniculaire, teinté de rouge et noir, sur un bus était affiché Stade Toulousain cadets. Le Stade l'emporte 19 à 16 au Stade de France et Fred raconta son jeu dans un de ses devoirs de français. L'année 1999-2000 marque aussi les début de Frédéric sous le maillot de l'équipe de France avec 4 élèves de Jolimont: Clément Poitrenaud, Nicolas Durand, Benjamin Rioux et Florian Florini. Le XV tricolore gagna très largement les 2 premiers matchs en Ecosse et aux Pays de Galles.
Le 15 avril, les français rencontraient les Irlandais qui gagnent 49 à 27 avec 7 essais dont 2 de Clément mais pour Frédéric subsiste une certaine deception de ne pas être allé au bout de lui-même et rarement et est rarement satisfait de ses prestations.
Depuis Frédéric Michalak continue son petit bonhomme de chemin au Stade Toulousain et au XV de France en enchaînnant les victoires et très peu les défaites...